As casinhas de Santana
Ou les petites maisons de Santana
J’ai déjà publié plusieurs pages sur Santana à travers son parc thématique qui expose les symboles et les traditions de Madère. J’avais mis en avant deux maisons traditionnelles réalisées à l’échelle d’un enfant. Cette fois, je vous emmène découvrir les vraies au sein même du village.
Il s’agit d’une proposition de Floscrap avec trois rabats pour le Forum que j’ai adaptée au nombre de mes photos (17). J’ai donc ajouté un feuillet double et un simple par rapport au modèle original. Il s’agissait pour moi de réaliser un mini-album.
Ma déco est volontairement un peu plus marquée que d’habitude pour transcrire l’exubérance de la végétation de l’ile. J’ai gardé deux fils conducteurs, celui des motifs imprimés (à tort appelés saynètes et qui n’ont rien à voir avec de la déco !) et des découpes de matrices.
Pas d’astuce particulière cette fois mais j’ai fait un choix moins « académique » sur le dernier feuillet : les photos sont utilisées à la place du papier pour mettre en valeur le texte que j’ai imprimé et qui raconte l’histoire de ces maisons si particulières.
Ah si ! Une quand même, mais qui ne se voit pas. Comme j’arrivais au bout de mon stock de papier imprimé ‘Texture tramée’ et qu’il est introuvable maintenant (si jamais vous en avez et que vous ne savez pas quoi en faire, je suis preneuse), j’ai donc scanné un morceau et grâce à Paintnet (gratuit), j’ai cloné le motif à plusieurs reprises jusqu’à reconstituer une feuille. J’ai ensuite imprimé sur une feuille de fond blanche. La couleur se rapproche beaucoup de l’orignal.
Portugal – Madère – Santana – Maisons traditionnelles - Gabarit ‘Stockholm’ – Papier Cool blue’- Papier Izzy ‘Rouge’ – Papier imprimé ‘Texture tramée’ – Encres ‘Châtaigne, ‘Kaki’, ‘Mid green’, ‘Rouge’ et ‘Rouge vif’ – Zig ‘Rouge’ et ‘Brown’ – Gabarit alphabet ‘Dancing’ de Crafter’s Workshop – Matrices de découpe ‘Feuilles exotiques’ de 4enscrap, ‘Lush leaves’ d’Yvonne Création’, ‘Feuilles exotiques’ d’Action et ‘Feuilles de palme’ d’Aliexpress – Motifs imprimés ‘Home Sweet home’ – Figurines silhouettes ‘Tropical’ – Cordon ciré – Perles de résine ‘Poivron’
O las casitas de Santana
Ya he publicado varias páginas sobre Santana a través de su parque temático que expone los símbolos y las tradiciones de Madeira. Destaqué dos casas tradicionales hechas a escala de un niño. Esta vez, os presento las verdaderas casas en el centro del pueblo.
Se trata de una propuesta de Floscrap con tres solapas para el Forum de Scrap Européen que adapté al número de mis fotos (17). Así que añadí dos folios, uno doble y el otro no, respecto al modelo original. Para mí, se trataba de hacer un mini-álbum.
Mi decoración es deliberadamente un poco más marcada de lo habitual para transcribir la exuberancia de la vegetación de la isla. Mantuve dos hilos conductores, el de los motivos impresos y el de los troquelados.
No hay ningún truco particular esta vez, pero hice una elección menos «académica» en la última página : las fotos se utilizan en lugar del papel para destacar el texto que imprimé y que cuenta historia de estas casas tan particulares.
¡ Sí ! Uno, pero que no se ve. Como me estaba quedando sin papel impreso 'Texture tramées' y Azza ya no lo vende, así que escaneé un trozo y gracias a Paintnet (gratis), cloné el motivo varias veces hasta reconstituir una hoja. Luego imprimí en una hoja blanca. El color es muy parecido al original.
Portugal – Madeira – Santana – Casitas tradicionales – Plantilla ‘Stockholm’ – Papel ‘Cool blue’- Papel Izzy ‘Rouge’ – Papel impreso ‘Texture tramée’ – Tintas ‘Châtaigne, ‘Kaki’, ‘Mid green’, ‘Rouge’ y ‘Rouge vif’ – Zig ‘Rouge’ y “Brown’ – Plantilla alfabeto ‘Dancing’ de Crafter’s Workshop – Troqueles ‘Feuilles exotiques’ de 4enscrap, ‘Lush leaves’ de Yvonne Création’, ‘Feuilles exotiques’ de la tienda Action y ‘Feuilles de palme’ de Aliexpress – Motivos impresos ‘Home Sweet home’ – Figurinas siluetas ‘Tropical’ – Cordón encerado - Pastillas de resina ‘Poivron’
Vidéo / Vídeo :
Composition / Composición :
Composition fermée / Composición cerrada :
Rabat de gauche ouvert / Solapa de izquierda abierta :
Rabats de gauche et droite ouverts / Solapas de izquierda y derecha abiertas :
Tous les rabats ouverts avec les feuillets / Todas las solapas abiertas con los folios :
Tous les rabats ouverts avec les feuillets / Todas las solapas abiertas con los folios :
Feuillets / Folios :
Premier feuillet double / Primer folio doble anverso :
Premier feuillet double verso / Primer folio doble reverso :
Second feuillet recto et verso / Segundo folio en ambas caras :
Détails / Detalles :
Compositions végétales / Composiciones vegetales :
Points communs des décos / Puntos comunes de la decoración :
- Feuilles et fleurs : découpes de matrice ‘Feuilles exotiques’ de 4enscrap.
- Points de Zig.
- Flores y hojas : troquelados ‘Feuilles exotiques’ de 4enscrap.
- Puntos de rotulador Zig.
Eléments différents / Elementos diferentes :
- Grande palme : ‘Lush leaves’ d’Yvonne Création’.
- Perles de résine ‘Poivron’.
- Gran palma : ‘Lush leaves’ deYvonne Création’.
- Perlas de resina ‘Poivron’.
Grande palme : Aliexpress.
Gran palma : ‘Aliexpress.
Grande feuille : Action
Hoja grande : tienda Action
Grande palme : Aliexpress.
Autre feuille : figurine silhouette ‘Tropical’
Gran palma : ‘Aliexpress.
Otra hoja : figurina silueta ‘Tropical’
Motifs imprimés 'Home sweet home' / Motivos impresos 'Home sweet home' :
Motif encré dans les angles et collé sur du papier ‘Cool blue et Izzy ‘Rouge’.
Cordon ciré ‘Chocolat’.
Motivo coloreado en las esquinas con tinta y pegado en papel ‘Cool Blue e Izzy ‘Rouge'.
Cordón encerado ‘Chocolat'.
Motif encré dans les angles et collé sur du papier Izzy ‘Rouge’.
Déco végétale comme précédemment.
Motivo coloreado en las esquinas con tinta y pegado en papel Izzy ‘Rouge'.
Decoración vegeta como antes.
Titre / Título :
Gabarit alphabet Dancing de Crafter's Workshop.l
Déco végétale comme précédemment.
Plantilla alfabeto Dancing de Crafter's Workshop.
Decoración vegeta como antes.
Texte / texto :
Au début de la colonisation de l’île, la terre fut attribuée aux nobles et à certains bourgeois qui étaient tenus de défricher la terre et de bâtir des maisons pour les gens et un abri pour le bétail.
Santana, sur la côte nord-est, tire son nom d’une chapelle dédiée à Sainte Anne (Santa Ana). Elle est connue pour ses maisons triangulaires à toit de chaume qui datent du 16eme siècle. Appelées maisons de colmo ou «casinhas de Santana » (en français : les petites maisons de Santana), elles sont traditionnelles de l’île mais elles se font très rares. Leur petite taille fait penser à des maisons de poupées.
À l'origine, ces habitations comptaient un rez-de-chaussée habité, souvent divisé en deux pièces et un grenier pour conserver les produits agricoles et parfois d’un cave pour celles en pierre. Cette dernière servait, selon la hauteur, de pièce de rangement ou de chambre. Autrefois, elles étaient souvent ravagées par des incendies à cause de la cuisine au feu de bois.
De dimensions modestes, environ 5 m x 7 m, elles ont un toit très pentu (60°) recouvert de paille qui est changée tous les quatre ans. L’étape la plus délicate consiste à faire les empenhas, les bords du côté de la façade, et la cumeeira, la partie supérieure du haut de la couverture.
Au début, elles étaient construites en pierre, mais ce matériau rare dans la région fut remplacé par du bois ou de la chaume. Elles étaient adaptées au climat froid et humide l’hiver et restaient fraîches en été. Leur forme triangulaire permettait de résister au vent du nord.
Celles en bois étaient conçues pour être déplacées facilement. En effet, leurs habitants étaient des paysans pauvres et quand ils changeaient de patron, ils pouvaient emporter leur maison, à l’aide de perches et de dizaines d’hommes.
Peintes en blanc avec des encadrements de portes et de fenêtres en rouge ou bleu, elles sont entourées de jardinets fleuris délimités par des petites haies de buis.
Il en reste une centaine à Santana et ses environs. Préservées pour leur intérêt touristique, elles sont habitées ou proposées en chambres d’hôtes ou abritent de petites boutiques de produits locaux et artisanaux.
Entre 2002 et 2017, une centaine de maisons a disparu à Santana, ce qui a incité la commune à prendre des mesures de sauvegarde qui ont un double objectif, touristique et social : préserver le patrimoine en rachetant huit maisons qui ont été restaurée et rassemblées près de la mairie et soutenir les propriétaires modestes qui les occupent en leur allouant une aide qui couvre une partie du règlement de la chaume et de la main d’œuvre. A savoir qu’un fagot de paille (maranho) coûte une dizaine d’euros et qu’une maison en nécessite une centaine.
Al principio de la colonización de la isla, la tierra fue atribuida a los nobles y a algunos burgueses que tenían que limpiar la tierra y construir casas para la gente y un refugio para el ganado.
Santana, en la costa noreste, debe su nombre a una capilla dedicada a Santa Ana. Es conocida por sus casas triangulares con techo de paja que datan del siglo XVI. Llamadas casas de colmo o «casinhas de Santana» (en español : casitas de Santana), son tradicionales de la isla, pero son muy raras. Su pequeño tamaño hace pensar en casas de muñecas.
Originalmente, estas casas tenían una planta baja habitada, a menudo dividida en dos habitaciones y un granero para conservar los productos agrícolas y a veces una bodega para las de piedra. Esta última servía, según la altura, de trastero o de dormitorio. En el pasado, a menudo las destruían incendios provocados por el fuego de la cocina.
De dimensiones modestas, casi 5 m x 7 m, tienen un techo muy inclinado (60°) cubierto de paja que se cambia cada cuatro años. La etapa más delicada consiste en hacer las empeñas, los bordes del lado de la fachada, y la cumeeira, la parte superior de la tapa.
Al principio eran de piedra, pero este material raro en la región fue reemplazado por madera o paja. Estaban adaptadas al clima frío y húmedo en invierno y se mantenían frescas en verano. Su forma triangular permitía resistir al viento del norte.
Las de madera estaban diseñadas para moverse fácilmente. En efecto, sus habitantes eran campesinos pobres y cuando cambiaban de jefe, podían llevarse su casa, con la ayuda de pértigas y de decenas de hombres.
Pintadas de blanco con marcos de puertas y ventanas de color rojo o azul, están rodeadas de floridos jardines delimitados por pequeños setos de boj.
Todavía quedan unas cien "casinhas" en Santana y sus alrededores. Preservadas por su interés turístico, están habitadas o propuestas como habitaciones o acogen pequeñas tiendas de productos locales y artesanales.
Entre 2002 y 2017, unas cien casas desaparecieron en Santana, lo que incitó al municipio a tomar medidas de salvaguardia que tienen doble objetivo, turístico y social : preservar el patrimonio mediante la compra de ocho casas que han sido restauradas y reunidas cerca del ayuntamiento y apoyar a los propietarios modestos que las ocupan asignándoles una ayuda que cubre una parte del precio de la paja y de la mano de obra. Hay que saber que un haz de paja (maranho) cuesta unos diez euros y una casa necesita un centenar.